Les seuls qui me restent sont une grande imagination, beaucoup d'amis imaginaires qui étaient de vrais compagnons de jeux, le besoin d'être dans une bulle et une grande sensibilité. J'observais énormément les gens, leur réaction, parfois le décalage entre ce qu'ils exprimaient et ce que je percevais, ainsi que les différents mouvements de leur corps...
J'ai compris plus tard que ce mouvement qui me fascinait, cette danse subtile, était l'Énergie…
A l'adolescence, j'étais très étonnée de ce que je ressentais en rencontrant les gens, je percevais leur mal être, je voyais clairement où le corps était en dysfonctionnement, mais aussi leurs émotions, la tristesse,
la colère sans que les personnes aient besoin de le dire, mais je n'ai jamais abordé mes ressentis avec personne. Je me ressourçais avec la nature qui m’apaisait et il me fallait être en connexion avec elle, de manière quasi quotidienne pour me sentir régénérée, complète, cela n'a pas changé aujourd'hui encore…